La capacité de la base de données Driblab nous permet de faire le lien entre de nombreuses situations de jeu et des statistiques brutes. Le potentiel est infini pour imaginer des contenus de valeur, comme celui que nous avons réalisé ces dernières semaines, consacré à la mise en relation du nombre de touches dans la zone de chaque équipe avec les pénalités en faveur en Serie A. Dans le football italien, l'indice de corrélation était de 0,73 (à partir de 0,70, deux variables sont considérées comme fortement corrélées). Qu'en est-il de la Ligue 1 ?
La réalité en Ligue 1 est différente. Si l'on regarde le tableau des touches et des pénalités en Serie A, on constate que les meilleures équipes italiennes sont récompensées pour leur production offensive et leur fréquence de pénalités, mais en Ligue 1, c'est différent. Par exemple, le Paris Saint-Germain, l'équipe la plus présente dans la surface adverse, n'est que la huitième équipe à obtenir le plus de penalties, tandis que l'équipe qui a besoin du moins de touches pour obtenir un penalty est Angers.
Le tableau suivant peut être analysé de deux manières différentes. La première est de rapporter les touches dans la boîte comme un symptôme d'offensivité et de caractère offensif. Les équipes qui ont plus de ballon ou qui font entrer plus de joueurs dans la surface adverse, d'où les statistiques qui montrent que le PSG, le Stade Rennais, l'AS Monaco ou l'Olympique de Marseille, ce dernier avec Sampaoli comme entraîneur extraordinairement offensif, apparaissent si haut dans le total des touches dans la surface par 90 minutes.
L'autre consiste à déterminer s'il existe une relation directe entre les deux circonstances. Et en Ligue 1, ce n'est pas le cas. Le cas le plus frappant est celui du Paris Saint-Germain, comme nous l'avons déjà mentionné (1er en nombre de touches par 90 minutes et 8e en nombre de penalties attribués) ou celui d'Angers, qui a 12 touches de moins dans la surface que le leader de Ligue 1 (13e) et a obtenu deux fois plus de penalties (1er), avec une moyenne de 63 touches dans la surface pour chaque penalty attribué.
En revanche, nous trouvons une relation plus directe dans les cas de l'AS Monaco et de l'Olympique lyonnais, deux équipes dotées d'un pouvoir offensif et d'un taux élevé de touches dans la surface adverse (respectivement 2ème et 3ème) qui figurent parmi les équipes ayant le plus de pénalités en leur faveur. Avec 20 équipes analysées et près de 30 matchs joués, l'échantillon est suffisamment large pour établir que dans le cas de la Ligue 1, il n'y a pas de corrélation claire entre les deux variables.
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